Folie ordinaire
Aujourd'hui, nous sommes mardi 12 novembre. Ce qui implique que nous sortons d'un week-end prolongé par le lundi 11 novembre, férié de son état (la fin de la guerre a du bon, même aussi longtemps après (dans les tags, j'ai bien mis "réflexions à 2 balles", alors j'en profite)). Et forcément, sur 3 jours, on s'ennuie. Du moins, c'est que j'ai dû craindre quand nous avons décidé de nous voir, avec la SossoFamily, et que j'ai composé mon menu; ou bien je n'ai pas assez fêté Halloween. Ou bien je suis complètement jetée, tarée, timbrée, allez savoir.
En effet: en plat, j'ai fait des gnocchis de citrouille. Et en dessert, un flan à la citrouille (la même). Alors d'une part c'est un poil risqué, quand même, parce qu'aucun des invités n'avait déjà mangé ni l'un ni l'autre, mais en plus, il faut les faire. Le flan, ça allait, c'est assez simple et rapide (surtout quand on a cuit et mixé la citrouille la veille). Et puis globalement apprécié (surtout par Gai-Luron), avec son petit nappage au chocolat. Mais les gnocchis... Il faut préparer la pâte, puis les façonner un par un. Et j'ai préparé les 3/4 de la citrouille, soit... 238 gnocchis. 238, parce que BoucleRousse, peut-être aussi toquée que sa mère, les a comptés, un par un.
Alors quand même, parfois, je m'interroge sur mon propre compte...
Et puis ce matin, je croise devant l'école le petit voisin, qui me raconte qu'hier, ils ont fait un footing de nuit, avec son Papa, entre 17h30 et 18h30. Même que comme il faisait nuit, heureusement qu'ils y avaient été avec la frontière... Oui, oui, la frontière...