8 décembre 2010
Teenage revival
Ces deux derniers jours ont été riches en rebondissements dans nos déplacements.
Tout d'abord hier soir: des petites perturbations classiques sur le train (les petits trains de banlieue...), de l'habituel, quoi. Le mardi soir, c'est gym. Hier, sur les 4 âparticipantes, 2 avaient déclaré forfait, dont un savoureux SMS, que j'ai l'autorisation de partager avec vous:
" Ma motivation s'est perdue dans le RER, la gym ne m'attend pas ce soir, je vais écraser mon postérieur dans le canapé au coin du feu"
Effectivement, il ne sent pas la motivation à plein nez...Du coup, vaillamment, nous partons à 2. Je dois ici saluer ma co-gymnaste (ouh, ça fait prétentieux!!!), qui était rentrée chez elle 5 minutes avant le départ. Nous arrivons donc devant la salle, et là! Petit mot sur la porte, le cours est annulé! Et nous qui craignons d'être coincées par les routes glissantes...
Du coup, demi-tour, mais nous n'avions pas franchement envie de rentrer dans nos pénates, mais que faire? En effet, sans le sou, les perspectives sont minces. Alors, nos cerveaux retournent à leur adolescence, élaborent des "plans B".
- Squatter sur la canapé au coin du feu chez notre congénère découragée par le RER.
- Taper une voisine pour avoir des sous
- Rentrer chez moi, en espérant que la baby-sitter ait déjà couché les enfants, ce qui nous aurait permis soit de ressortir (un peu difficile) ou au moins de se manger les super tagliatelles à la bolognaise maison qui attendent sagement.
Nous avons donc pu repartir et se faire un petit resto en tête à tête, tranquilles! On est même rentrées presque à la même heure que si nous avions été à la gym! Nous avons eu l'impression de sortir en cachette des enfants: l'adolescence à l'envers!
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