Sur le chemin
Comme Mamanlit nous le propose, voici mes petites habitudes du matin.
6h30, le réveil sonne.
Je mets entre 0 et 10 minutes à me lever. Je vais prendre ma douche. Pendant que je termine, j'entends Paparoule émerger aussi, aller finir la préparation du petit déjeuner (la majorité étant prête la veille au soir), mon eau qui bout pendant que je m'habille. Paparoule réveille/secoue/treuille les enfants, qui émergent à une vitesse aussi variable que la mienne.
Petit déjeuner à peu près ensemble, à allures variées: BoucleRousse et Paparoule sont assez rapides, je suis assez lente (sauf coup de boost ou thé trop tiède), Tiflodocus et Miss Potée ont une célérité très variable. Il faut souvent revenir vers eux quand il n'y a plus qu'eux à table, parce qu'une fois seuls, ils bavardent au lieu de manger. C'est râlant de les agiter et de lutter contre les échanges. Certains matins, l'un commence quand l'autre a fini, ça jacasse moins!
Débarbouillage/rasage/maquillage/coiffage (choisir ses options).
BoucleRousse, autonome depuis longtemps, part fin prête à 7h40 pour le collège. Cette année, elle commence presque toujours à 8h10, les portes du collège fermant à 8h07 (on ne rigole pas, il a fallu gratter 10 minutes pour avoir la longueur de "pause méridienne" réglementaire de la réforme du collège). Paparoule ou moi partons un peu après, et l'autre emmènera les plus jeunes. Avant cela, il faut qu'ils s'habillent, coiffer Miss Potée (longueur des cheveux: au moins 2m10), qu'ils mettent leurs lunettes, les chaussures, les gilets, les blousons, le cartable, les lunettes. Que Tiflodocus prenne sont panier repas (si on l'oublie, il n'a rien à manger), qu'il ait son goûter dans son cartable (si on l'oublie...) qu'ils mettent leurs lunettes, et hop, 8h (à peu près!) tout le monde dehors.
Une partie du chemin se fait avec Tiflodocus, qui ensuite descend tout seul vers son école. On a encore le droit de lui faire un bisou, mais c'est tout juste. Puis avec Miss Potée on prend la petite rue qui monte et qui descend, et à 8h20, elle passe le portail et traverse la cours de récréation. Depuis vigipipi, on ne rentre plus dans l'école. Cela tient donc un peu du jeter d'enfant, mais cela va vite et finalement, les au-revoirs sont plus sereins.
Je file ensuite vers la gare (le bus ou les pieds pour la grande côte?), et hop, le train. Le plus souvent, je rencontre au moins un parent d'élève, avec qui on papote sur le trajet; avec certains, selon leur lieu de travail, on fait presque tout le trajet ensemble. Sinon, j'ouvre mon bouquin, et je lis. C'est le bénéfice des transports en commun: hors grève et sur-affluence, je lis! J'arrive au bureau, je prends le courrier, j'ouvre les volets, je pose mes affaires et je me fais couler un café.
La journée peut commencer!
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